Nicolas Bergerault | L’Atelier des Chefs : s’accomplir grâce à la cuisine
Oui votre quotidien a changé, vous ne m’écouterez pas sur votre vélo ou dans le métro pour aller au boulot, oui vous ressentez certainement de la peur, pour vous, pour vos proches. Si cette heure d’interview vous ouvre un espace d’inspiration et de sérénité, alors j’ai tout gagné. C’est bien pour cela que je veux continuer à publier, on doit tous se serrer les coudes et s’apporter autant que l’on peut une énergie positive face à la pandémie. C’est bien pour cela que la nourriture est magique : aujourd’hui encore, et plus que jamais, elle nous ancre dans le présent et dans la joie pure, loin des anxiétés et de la complainte. Avant de refermer cette parenthèse, je profite de cette plateforme pour vous dire de suivre les instructions. Respectez la quarantaine, restez chez vous. Cette discipline nous apportera des bénéfices qui n’ont pas de prix.
Je me fais un grand plaisir d’introduire mon invité du jour, Nicolas Bergerault. Nicolas est le co-fondateur de l’Atelier des Chefs, l’école de cuisine que vous connaissez certainement. J’ai passé les dix-huit premières années de ma vie rue de Penthièvre, en face du premier Atelier des Chefs, alors autant vous dire que j’ai une vraie attache émotionnelle à cette entreprise. Pourquoi cet entretien est-il particulièrement pertinent en ces temps troubles ? Vous le découvrirez, Nicolas est ce que j’appelle un homme de valeurs. Un homme entier qui confie volontiers qu’il ne connaît pas le gris. Seulement le noir ou le blanc. Nous avons bien sûr parlé alimentation ; mais vous le savez mieux que moi, c’est toujours un prétexte pour découvrir ce qu’une personnalité a de plus précieux, au plus profond d’elle-même. Famille, spiritualité, patriotisme, travail, engagement… C’est au carrefour de ces sujets que Nicolas conjugue son alimentation et son aventure professionnelle.
Nicolas est notamment revenu sur ses recettes fétiches comme le lièvre à la royale, son aversion pour la langue et la tête de veau, son rapport parfois excessif à l’existence et à la nourriture, sa tendance à la gloutonnerie, son amour pour la cuisine comme fil rouge de sa vie, son rêve enterré d’étudier à l’EHL (Ecole Hôtelière de Lausanne), son parcours dans de grands groupes avant de créer l’Atelier des Chefs. Au travers de l’écoute, vous serez sans doute ému•e par cette histoire de reconversion qui lui est « tombée dessus » et qui s’est muée en affaire de famille. Petite anecdote d’ailleurs, le WhatsApp familial avec sa femme et ses enfants est rempli de photos de bons petits plats. Certains se reconnaîtront, je suis sûre. Nous avons également échangé sur le marché actuel de la food, sur des sujets aussi brûlants que la livraison de repas et les dark kitchens.
Si l’épisode vous a plu, dites-le moi avec des notes et des commentaires, c’est encore plus dingue, sur Apple Podcasts. Je vous envoie à chacun amour, lumière et énergie. Nous allons relever ces grands défis auxquels nous faisons face.
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