Technologies addictives : faut-il un droit à l’attention ?
Avez-vous parfois la sensation de ne plus réussir à vous concentrer aussi bien qu’avant, sur des tâches exigeantes comme la lecture par exemple, et de devoir tous les jours lutter contre la distraction et l’éparpillement ?
Notre attention est exploitée par ce qu’on appelle depuis les années 1990 l’“économie de l’attention” : dans un monde d’abondance et de profusion, l’enjeu est de retenir les utilisateurs le plus longtemps possible, et souvent sur des sites ou applications au profit d’entreprises (Facebook, Google…) qui dépendent des revenus publicitaires et de l’exploitation des données personnelles.
Alors est-ce seulement à nous de nous discipliner ? De résister aux tentations ? Ne faudrait-il pas limiter les technologies et leurs fonctionnalités addictives, et faire naître un “droit à l’attention” ?
En février, avant le confinement donc, étaient organisées à Paris les toutes premières Assises de l’Attention. On est allés y faire un tour. A notre micro : Florent Souillot, cofondateur du collectif Lève les Yeux, et Célia Zolynski, professeure de droit et auteure d’un Plaidoyer pour un droit à la protection de l’attention.
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Ecriture, animation : Annabelle Laurent
Réalisation : Romane Mugnier
Générique : Jérôme Laperruque et Wilfried Paris
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